Sonnet Oboe

4^e de couverture

Rescapés du premier conflit mondial, détruits par une guerre vaine et barbare, Albert et Édouard comprennent rapidement que le pays ne pourra rien faire pour eux. Car la France, qui glorifie ses morts, est impuissante à aider les survivants.
Abandonnés, condamnés à l'exclusion, les deux amis refusent pourtant de céder à l'amertume ou au découragement. Défiant la société, l’État et la morale patriotique, ils imaginent une arnaque d'envergure nationale, d'une audace inouïe et d'un cynisme absolu.

Un prix Goncourt qui m'a réconciliée avec les livres primés !
Je ne lis plus les livres primés à des Nobel, Goncourt, ou autre, parce que jusqu'à présent, quand j'ai tenté d'en lire, je n'ai jamais réussi à décoller des premières pages.
Pourquoi avoir lu ce Goncourt plutôt qu'un autre ?
En fait, c'est parce que j'ai entendu parlé de l'adaptation de ce livre au cinéma lors d'une interview sur Radio Classique. Et j'ai adoré l'affiche.
Et donc, vraiment pas déçu par le roman, dévoré en quelque jours. J'ai rit et souris en lisant, tremblé pour les deux "héros". Et je me suis posée des questions sur mon sens moral : pourquoi vouloir que Albert et Édouard arrive à échapper à la peine de mort qui ne manquera pas d'arriver au vu de l'arnaque qu'ils ont inventé et souhaiter que le lieutenant "Pradelle", pas moins inventif dans l'arnaque, se fasse coincer et tombe de son piédestal ?
Alors, si comme moi d'habitude vous vous "méfiez" des livres primés, cette fois, n'hésitez pas ! Lisez le, je pense que vous ne serez vraiment pas déçu.