Sonnet Oboe

Blog de Coincoin, petit canard Limousin, ex Lyonnais..

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Graine de Sorcière

"Graine de Sorcière" de Margaret ATWOOD aux Éditions 10|18
Graine de Sorcière

4e de couverture

Il y a douze ans, Felix dirigeait un célèbre festival canadien. Mais alors qu'il s'apprêtait à monter La Tempête de Shakespeare, la pièce qui allait à la fois éblouir le monde et lui permettre de guérir de ses plus intimes blessures, il fut honteusement trahi et brutalement licencié. Aujourd'hui, après des années d'errance et de flirt avec la folie, Felix a enfin retrouvé un peu de sens et de dignité en dirigeant, sous un faux nom, une troupe de détenus avec laquelle il fait des miracles. Et quand les hommes à l'origine de sa chute programment une visite de la prison, Felix décide de préparer une vengeance flamboyante qui implique de monter enfin sa fabuleuse Tempête...


Les méthodes pédagogique avec les détenus de Felix sont pour le moins spéciales. Toutefois, j'aurais eu un prof de français qui les aurait appliquées, j'aurais peut-être lu différemment plein de bouquins. De Shakespeare, je n'ai lu que Roméo et Juliette et Le Songe d'une Nuit d'Eté. Des deux, je me disais déjà que Le Songe.. avait l'air bien "barré". Et bien je crois que La Tempête est un cran au-dessus. Il faudra donc que je finisse par lire cette pièce, même si, lire du théâtre, ça me donne toujours envie de monter la pièce pour me rendre mieux compte.
Mais dans tout ça, est-ce que Felix a eu sa vengeance ? Honnêtement, je ne sais pas si c'est vraiment comme ça que je me représente une vengeance contre des gens qui m'auraient mise au fond d'un trou par pur jalousie...Mais est-ce bien nécessaire de dépenser de l'énergie pour trouver comment se venger de ce genre de personnes ?...

Couleurs de l'Incendie

"Couleurs de l'Incendie" de Pierre LEMAITRE aux Éditions Le Livre de Poche
Couleurs de l'incendie

4e de couverture

Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d'un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l'adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.
Pierre Lemaitre signe ici le deuxième volet de la trilogie "Les Enfants du désastre" inaugurée avec "Au revoir là-haut", prix Goncourt 2013.


C'est très rare que j'émette des sons quand je lis. Mais là, dès les premières pages, je me suis surprise à dire "Mais non !" et à rire jaune devant l'incongruité de la situation narrée par Pierre Lemaitre.
Le livre se lit à mon avis bien sans avoir forcement lu "Au Revoir là-Haut" auparavant.
A la fin de l'ouvrage, Pierre Lemaitre fait référence à son maître Dumas. Curieusement, tout le long du roman, j'ai plus pensé à Zola.
"Critiquer" un livre que j'ai lu m'est toujours compliqué, car j'ai toujours peur de "spoiler" l'intrigue et les différents rebondissements. Je préfère laisser les autres découvrir par eux même.
En tout cas, comme pour Au revoir là-haut, j'ai passé un bon moment en lisant les Couleurs de l'Incendie.

Tous les Matins du Monde

"Tous les matins du monde" de Pascal Quignard aux Éditions Folio
Tous les Matins du Monde

4e de couverture

"Il poussa la porte qui donnait sur la balustrade et le jardin de derrière et il vit soudain l'ombre de sa femme morte qui se tenait à ses côtés. Ils marchèrent sur la pelouse.
Il se prit de nouveau à pleurer doucement. Ils allèrent jusqu'à la barque. L'ombre de Madame de Sainte Colombe monta dans la barque blanche tandis qu'il en retenait le bord et la maintenait près de la rive. Elle avait retroussé sa robe pour poser le pied sur le plancher humide de la barque. Il se redressa. Les larmes glissaient sur ses joues.
- Je ne saisi comment dire : Douze ans ont passé mais les draps de notre lit ne sont pas encore froids."


Un petit livre très court mais dense. Très bien écrit.
Il parle de musique, d'amour, d'absence, de nature...
A écouter avec un fond de Jordi Savall à la viole de gambe et l'illusion d'être plongée dans le parc de la demeure de Monsieur de Sainte-Colombe devrait être parfaite.

Simetierre

"Simetierre" de Stephen KING aux Éditions Le Livre de Poche
Simetierre

4e de couverture

Louis Creed, un jeune médecin de Chicago, emménage avec sa famille à Ludlow, petite bourgade du Maine. leur voisin, le vieux Jud Crandall, les emmène visiter le pittoresque "simetierre" où des générations d'enfants ont enterré leurs animaux familiers.
Mais, au -delà de ce "simetierre", tout au fond de la forêt, se trouvent les terres sacrées des Indiens, lieu interdit qui séduit pourtant par ses monstrueuses promesses. Un drame atroce va bientôt déchirer l'existence des Creed, et l'on se trouve happé das un suspense cauchemardesque...


Y a-t-il une vie après la mort ? Est-ce qu'un esprit cartésien peut répondre à cette question ?
La construction du roman m'a un peu déroutée, le drame que va vivre la famille étant révélée assez rapidement. Et à partir de là, on se dit, ok, donc, peut-être que si je referme le livre maintenant, ça ira, j'ai toute l'intrigue devant moi. Et bien non, impossible de fermer ce livre sans aller jusqu'à la dernière page. Et lorsqu'on y arrive à cette fameuse dernière page, on aimerait bien qu'il y en ait d'autres derrière, parce que... mais il reste plein de questions en suspens dont le "héros" semble se soucier comme d'une guigne.

Uter Pandragon

"Uter Pandragon" de Thomas Spok aux Éditions Folio
Uter Pandragon

4e de couverture

Vortigern l'usurpateur règne sur la Bretagne depuis la mort du roi Constant. Mais Uter et Pandragon, les fils de ce dernier, rentrent d'exil, prêts à tout pour reconquérir le trône qui leur revient légitimement. Pandragon est un meneur d'hommes qui croit en son bon droit. Uter est un guerrier, mû par la vengeance.
Peu à peu s’enchaînent batailles et victoires, mais une ombre plane sur leurs aventures, celle de Merlin et d'une mystérieuse petite fille. Uter et Pandragon sont-ils maîtres de leur existence ou les jouets de puissances obscures et merveilleuses ?

Réécriture ambitieuse et foisonnante des légendes du Graal, Uter Pandragon est une œuvre intelligente servie par un style ample, riche et ciselé, qui séduira les amateurs d'aventures épiques et magiques.


Réécriture, c'est bien le mot.
Le style se veut proche de Le Roman du Roi Arthur et de ses Chevaliers de la Table Ronde de Thomas Malory (en français). Mais déjà que le texte "original" n'est pas facile d'abord, Uter Pandragon est pas mal non plus dans son genre.
Personnellement, j'ai été perdue tout le temps.
Et on ne voit pas trop le rôle de la petite fille, on la perd vite, à moins que ça ne soit la même au bain... mais vu qu'ils ne sont pas censés être dans le même pays... et qu'elle n'a pas l'air d'être au courant qu'elle aurait des pouvoirs magiques...
Merlin est passablement alcoolique dans cette version.
Uter... Uter, il me semblait qu'un jour il serait roi. Là, il a pas l'air d'avoir pris ce chemin.
La dame du Lac, pas trop compris non plus, mais il semblerait qu'en fait c'est un gros cagot LOL.
Enfin, je m'attendais complétement à autre chose...
Lisez-le et j'espère que vous vous y retrouverez mieux que moi (y a même Shakespeare plus où moins dans le tas...). Déjà que Le Cercle des Poètes Disparus m'avait traumatisé avec son Songe d'une Nuit d’Été à la fin funeste.
Je préfère donc toujours la "réécriture" par le Sieur Alexandre Astier, de loin, très, très loin. Ils jouent définitivement pas dans la même cours Thomas Spok et lui.

Le Livre du Thé

"Le Livre du Thé" de OKAKURA Kakuzô aux Éditions Picquier
Le Livre du Thé

4e de couverture

Depuis un siècle, Le Livre du thé, qui offre une introduction des plus subtiles à la vie et à la pensée asiatiques, s'adresse à toutes les générations. Et ce grand classique, qui a permis naguère de jeter un pont entre l'Orient et l'Occident, n'a rien perdu de sa force et peut encore éclairer notre modernité.
Le trait de génie d'Okakura fut de choisir le thé comme symbole de la vie et de la culture en Asie : le thé comme art de vivre, art de penser, art d'être au monde. Il nous parle d'harmonie, de respect, de pureté, de sérénité. Au fond, l'idéal du thé est l'aboutissement même de cette conception zen : la grandeur réside dans les plus menus faits de la vie. Qui cherche la perfection doit découvrir dans sa propre vie le reflet de sa lumière intérieure. Aussi la voie du thé est-elle bien plus qu'une cérémonie : une façon de vivre en creusant aux racines de l'être pour revenir à l'essentiel et découvrir la beauté au cœur de la vie.


Petit livre de transition entre deux romans. On est comme plongé au coeur de cette fameuse cérémonie du thé.
Après la lecture, j'ai eu la furieuse envie d'avoir une chambre de thé dans mon jardin...

La Théorie Gaïa

"La Théorie Gaïa" de Maxime CHATTAM aux Éditions Albin Michel - format eBook
La Théorie Gaïa

4e de couverture

Imaginez que des émissaires de la Commission européenne sollicitent vos compétences pour résoudre un problème urgent... et top secret.
Imaginez que votre femme soit envoyée sur une île au bout du monde avec un parfait inconnu, et que l'on perde tout contact avec eux.
Imaginez que vous vous retrouviez isolé par une terrifiante tempête au sommet d'une montagne en compagnie de scientifiques mystérieux.
Imaginez que le nombre des tueurs en série ait été multiplié par dix depuis cinquante ans.
Imaginez que ces événements soit liés par la violence des hommes.
Vous n'avez toujours pas peur ? Vous devriez...


Mon premier Maxime CHATTAM !
Alors.... houlà....
Très tiré par les cheveux, on se demande même comme l'héroïne n'est pas morte dès la 10ème page :-p
Ça se lit malgré tout très bien et rapidement, pour arriver à connaitre le dénouement. (non, je ne spolierai rien ! Z'avez qu'à le lire ;-) )

La Part des Flammes

"La Part des Flammes" de Gaëlle NOHANT aux Éditions Le Livre de Poche
La Part des Flammes

4e de couverture

Mai 1897. Le Tout-Paris se presse à la plus mondaine des ventes de charité. La charismatique duchesse d'Alençon, petite sœur de Sissi, a pris deux jeunes femmes sous sa protection en dépit du qu'en-dira-t-on.
Scellant le destin de ces trois héroïnes, l'incendie du Bazar de la Charité bouscule ce monde cruel et raffiné et plonge Paris dans le deuil. Mais il permet aussi des amours et des rapprochements imprévus, des solidarités nouvelles, des libertés inespérées.
Car naître à soi-même demande parfois d'en passer par le feu.


J'ai beaucoup aimé ce roman. Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu un roman, presque dévoré, tant j'ai apprécié le style.
Bonne illustration des barrières que peut mettre la société, en particulier aux femmes.
Mais aussi de toutes les barrières que l'on peut déjà se mettre à soit même.
Seul regret, la fin.... A chacun d'imaginer sa suite pour les différents personnages auxquels on s'attache en quelques lignes.

Le Mystère des Dieux

"Le Mystère des Dieux" de Bernard WERBER aux Éditions Le Livre de Poche
Le Mystère des Dieux

4e de couverture

Au-dessus des hommes, les anges.

Au-dessus des anges, les dieux.

Au-dessus des dieux : ?

LA TRILOGIE NOUS, LES DIEUX :
Nous, les Dieux
Le Souffle des Dieux
Le Mystère des Dieux


J'avais "oublié" de me procurer et de lire ce volume du cycle Nous Les Dieux.
Et je n'ai pas voulu relire les premiers avant.
Du coup, j'ai attaqué le livre en ayant un peu perdu le fil (il s'est au moins passé 10 ans depuis que j'avais lu le second volume, vu que généralement, je les achète dès leur sortie en poche).
Et j'ai beaucoup moins aimé que les autres. Est-ce que parce que j'avais lu peu avant La Boîte de Pandore ? Parce qu'au final, on trouve les mêmes ressorts, des histoires d'îles, de civilisations...
Je retenterai d'enchainer les 3 plus à distance d'un autre Bernard WERBER.

Erectus

"Erectus" de Xavier Müller aux Éditions Pocket
Erectus

4e de couverture

Et soudain l'humanité se mit à régresser...

A Richards Bay, en Afrique du Sud, c'est le choc. Un homme s'est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus.
Bientôt, à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissant en meutes, semant la panique dans la population. De quel virus s'agit-il ? Que se cache-t-il derrière cette terrifiante épidémie ?
Une scientifique française se lance dans une course contre la montre pour comprendre et freiner cette régression de l'humanité. Partout, la question se pose, vertigineuse : les erectus sont-ils encore des hommes ? Faut-il les considérer comme des ancêtres à protéger ou des bêtes sauvages à éliminer ?


Attention ! Attendre de ne pas être en confinement et d'avoir repris un semblant de liberté avant de lire ce livre !

Voyage aux Pays du Coton - Petit précis de mondialisation

"Voyage aux Pays du Coton" de Erik ORSENNA aux Éditions Le Livre de Poche
Voyage aux Pays du Coton

4e de couverture

Cette histoire commence dans la nuit des temps.
Un homme qui passe remarque un arbuste dont les branches se terminent par des flocons blancs.
On peut imaginer qu'il approche la main. L'espère humaine vient de faire connaissance avec la douceur du coton. Depuis des années, quelque chose me disait qu'en suivant les chemins du coton, de l'agriculture à l'industrie textile en passant par la biochimie, je comprendrais mieux ma planète. Les résultats de la longue enquête ont dépassé mes espérances.
Pour comprendre les mondialisations, celles d'hier et celle d'aujourd'hui, rien ne vaut l'examen d'un morceau de tissu. Sans doute parce qu'il n'est fait que de fils et de liens, et des voyages de la navette.


Un peu déçu par ce livre. Je pensais lire un traité très fouillé sur la mise en place de la culture et l'économie du coton.

Au final, j'y ai plus vu un traité de voyage dans les différents pays producteurs ou "exploitant" le coton.
Peut-être faut il le relire après avoir vu le film "Sur les routes du coton" ?
J'avais pourtant bien aimé "Et si on dansait ? Éloge de la ponctuation" et je voulais commencer par le premier volume du petit précis de mondialisation car j'ai acheté "La Géopolitique du Moustique" et j'ai vu que, comme "Et si on dansait ? Éloge de la ponctuation", ce n'était pas le premier tome sur le sujet.
Et comme il ne viendrait pas à l'idée de commencer Harry Potter par "La Coupe de Feu", pour prendre un exemple concret- parce que pour les "Rougon-Macquart" de ZOLA, ça fonctionne moins - , je voulais là aussi commencer par le début de la série.
Mais je ne suis plus très convaincue que cela soit nécessaire dans ce cas précis.

Le Cercle Littéraire des Amateurs d'Epluchures de Patates

"Le Cercle Littéraire des Amateurs d'Epluchures de Patates" de Mary Ann Shaffer & Annie Barrows aux Éditions 10|18
Le Cercle Littéraire des Amateurs d'Epluchures de Patates

4e de couverture

1946, alors que les Britanniques soignent leurs blessures de guerre, Juliet Ashton, écrivain en manque d’inspiration, entreprend une correspondance avec les membres attachants d'un cercle de Guernesey. De confidences en confidences, la page d'un nouveau roman vient de s'ouvrir pour la jeune femme, peut-être aussi celle d'une nouvelle vie...





Impossible de lâcher ce livre. L'impression de s'être fait de nouveaux amis et devoir attendre avec impatience de lire la lettre suivante pour avoir de leur nouvelle. Un roman épistolaire attachant et rafraichissant. Et l'envie pressante de prendre le premier bateau pour rejoindre l'île de Guernesey et peut-être croiser ces nouveaux amis au détour d'un chemin (même si l'époque n'est pas la même, l'impression que l'âme de ces personnages de romans sera partout sur l'île).

Les Prénoms Epicènes

"Les Prénoms Epicènes" d' Amélie Nothomb aux Éditions Le Livre de Poche
Les Prénoms Epicènes

4e de couverture

"La personne qui aime est toujours la plus forte."











Epicène porte un prénom épicène, comme ses parents, Claude et Dominique. Et un père bien tordu qui ne l'aime pas.
Mais est-ce lié à son prénom, mais Epicène va réussir sa vie et être le meilleur soutien de sa mère. Et elle aura sa vengeance non préméditée contre son père.

Madame Pylinska et le secret de Chopin

"Madame Pylinska et le Secret de Chopin" de Eric-Emmanuel Schmitt aux Éditions Le Livre de Poche
Madame Pylinska et le secret de Chopin

4e de couverture

Madame Pylinska, aussi accueillante qu'un buisson de ronces, impose une méthode excentrique pour jouer du piano : se coucher sous l'instrument, faire des ronds dans l'eau, observer le vent, écouter le silence, faire lentement l'amour... Au fil de ses cours, le jeune Eric-Emmanuel apprend bien plus que la musique, il apprend la vie.
L’œuvre de Chopin donne-t-elle un sens à l’existence ? Aidera-t-elle le narrateur à comprendre son chemin, et saisir le secret bouleversant d'une personne aimée ?



Je joue du hautbois, donc impossible de m'allonger sous l'instrument pour me laisser envahir par la musique. Mais j'aimerais...
Professeur un peu étrange cette madame Pylinska, pas de gammes, pas d'exercices pour renforcer les doigts, mais plus de contemplation et de lâcher prise pour vivre la musique.
En lisant ce livre, j'ai pensé à 2 de mes chefs d'orchestre en particulier, qui arrivent à nous faire jouer de manière totalement différentes une suite de note, juste en nous évoquant des images, des idées... sans insister sur la technique.
Une petite parenthèse de lecture donc, à recommencer à tous les musiciens en particulier, mais à tous également.

L'Unité Alphabet

"L'Unité Alphabet" de Jussi ADLER OLSEN aux Éditions Le Livre de Poche
L Unité Alphabet

4e de couverture

L'Unité Alphabet est le service psychiatrique d'un hôpital militaire où, pendant la Seconde Guerre mondiale, les médecins allemands infligeaient d'horribles traitements à leurs cobayes, pour la plupart des officiers SS blessés sur le font de l'Est. Bryan, pilote de la RAF abattu derrière les lignes, a dû prendre l'identité d'un Allemand qui s'y fait interner. Obligé de simuler la folie et d'endurer les mêmes sévices que les autres patients, il garde, pour survivre, l'espoir de s'échapper.
Trente ans ont passé, mais chaque jour il revit ce cauchemar et repense à James, son ami et copilote, qu'il a abandonné à l'Unité, et qu'il n'a jamais retrouvé.
En 1972, Bryan décide de repartir sur ses traces.
Plongée glaçante dans les affres de la mémoire, le premier roman de Jussi Adler-Olsen, où déjà éclatait le talent de ce maître du thriller scandinave, nous entraîne dans un suspense fébrile.


Comme souvent, j'ai acheté ce livre parce que la couverture m'a interpellée et la 4ème de couverture m'a laissée croire que j'en apprendrais encore sur les déviances mises en place par l'état nazie, et qui dans le domaine de la recherche médicale, sont en partie à l'origine du cadre réglementaire et éthique initié avec la déclaration d'Helsinki, puis la loi Huriet-Sérusclat en France... mais je trouvais curieux qu'ils fassent des tests médicaux sur l'élite de leur nation quand même.
Alors au final, rien de bien documenté sur les éventuelles expérimentations neuropsychiatriques j'ai trouvé, mais un roman un peu abracadabrant sur des "retrouvailles", des années après, de deux anciens aviateurs anglais abattus en mission de reconnaissance et qui ont essayés de tout faire pour en pas être fait prisonniers et de nouvelles vies d'anciens nazis pour échapper à la justice des hommes après guerre.

La Boîte de Pandore

"La Boîte de Pandore" de Bernard Werber aux Éditions Le Livre de Poche
La Boîte de Pandore

4e de couverture

Alors qu'il assiste à un spectacle d'hypnose, un homme est choisi dans l'assistance pour participer au numéro final. Dubitatif mais intrigué, René se plie au jeu et se retrouve soudain plongé dans une vie antérieure.
Ce n'est que la première...
Au fil de ses découvertes, il comprend que ce qu'il a vécu dans ses précédentes existences peut influer sur sa vie présente. Professeur d'histoire, un nouveau défi passionnant se pose alors à lui : peut-il changer le passé, le réécrire et modifier ainsi la mémoire collective ?
De Paris à l’Égypte, en passant par l'Atlantide, un livre drôle et audacieux sur les mécanismes de la mémoire - commune ou individuelle - et le sens de l'histoire.


Comme souvent, les livres de Bernard Werber ouvrent des pistes de réflexions.
Ayant fait pendant un an de la relaxation autogène, basée sur l'auto-hypnose, le thème m'a d'autant plus intéressée.
Pour ce qui est d'aller explorer de potentielles vies antérieures, je serai plus comme René au départ, septique. Et certainement effrayée de ce que je pourrais découvrir.
Explorer ses vies antérieures pour avoir une vue plus vraie de l'Histoire, plutôt que d'avoir une orientation de son écriture en fonction d'un pouvoir politique est une théorie intéressante, même si on peut à priori implanter de faux souvenirs par la technique d'hypnose.
Et le fil conducteur du roman, les Atlantes et le déluge, m'a beaucoup plus, parce qu'on retrouve en fait dans pas mal de "récits" des origines de différents peuples, cette référence à un déluge originel.

Une Année en Provence

"Une Année en Provence" de Peter Mayle aux Éditions Points
Une Année en Provence

4e de couverture

Installé près de Ménerbes, l'écrivain Peter Mayle a visité les arrière-salles de Provence, à l'heure où le vin semble plus clair ; tracé le portrait d'Amédée, fermier et vigneron pour qui "Vous aimez le lapin ?" signifie généralement : "Puis-je emprunter le pré du bas pour y planter de la luzerne ?" ; écouté avec le sérieux d'un profane et l'ironie d'un Londonien les pourparlers, les mots, les marques d'affection d'un village du Lubéron, et fini par comprendre la formule chantante - mais combien mystérieuse - lâchée au milieu des repas : Encoredupaingue ?
Cette chronique quotidienne et malicieuse a fait le tour du monde. Elle connaît en France un succès sans précédent.


J'ai adoré ce petit livre qui se lit très vite, avec le sourire aux lèvres. Les petits travers des Français vu par un Anglais, en cette période de Brexit, et qui se transposent très facilement en dehors de la Provence à mon avis.

Et Si On Dansait ?

"Et Si On Dansait ?" de Erik Orsenna aux Éditions Le Livre de Poche
Et Si On Dansait ?

4e de couverture

Et maintenant ?
Je savais bien que jamais je n'en aurais fini avec la ponctuation. Aussi longtemps que je vivrais, et donc aussi longtemps que j'écrirais, je me battrais avec mes signes, je m'acharnerais à bien placer les virgules. Et les points. Et les points-virgules. Sans oublier les tirets, les crochets, les chevrons auxquels je n'avais pas jusqu'ici prêté assez d'attention.
Mais une petite voix me parlai. Elle me venait de tout au fond, là, au milieu du ventre, entre cœur et nombril :
- Toi aussi, tu as une histoire, Jeanne, ton histoire secrète. L'heure est venue de la raconter.


Très amusant et intéressant. A la base, je l'ai acheté pour pouvoir valider un livre de moins de 150 pages pour le challenge lecture. Et j'ai beaucoup aimé et j'ai envie de lire le reste de la "série" des aventures grammaticales de Jeanne et Tom.

Membrane

"Membrane" de CHI Ta-Wei aux Éditions Le Livre de Poche
Membrane

4e de couverture

Momo, une jeune esthéticienne réputée mais solitaire et marginale, vit dans une ville sous-marine d'un monde futur à l'écologie bouleversée. Ayant contracté enfant un virus d'une genre nouveau, il semble qu'elle ait subi de multiples transplantations d'organes artificiels.
Dans ce monde où les corps, les identités et les sexes se métamorphosent et se réinventent, les humains sont-ils encore maîtres de leur mémoire et de leur avenir ?
Quel est le véritable passé de Momo ? Les prodigieuses membranes dont elle fait usage dans son cabinet auraient-elles une fonction insoupçonnée ?


Étrange roman que celui-ci. Il fait partie du "genre" "queer".
Mais qu'est-ce que cette théorie et ce genre littéraire ? Et n'est-ce justement pas bizarre de parler d'un genre littéraire pour désigner un mot qui justement veut s'affranchir des étiquettes de genre ?
Sans avoir notion de cette théorie en lisant le livre (découverte en lisant la postface et du coup en allant chercher un peu sur Internet, histoire de me coucher moins bête), il se lit très bien, et on peut en arriver au même niveau de réflexion sans théoriser dessus.
Ce livre devrait vous ouvrir plus de pistes de réflexions qu'il ne permet d'y répondre.

La Grande

"La Grande" de Danielle Pampuzac aux Éditions Jean-Claude Lattès
La Grande

4e de couverture

"Soudain, ce 1er août 1914, un long glas, repris en écho de villes en collines, appelle à la mobilisation générale. Demain, les hommes seront partis. Assassinant l'été, la guerre des femmes commence."
A celles restées à l'arrière échoient les travaux des hommes. Entre ciel et terre, entre amour et mort elles maintiendront les gestes ancestraux et façonneront un esprit nouveau : le refus de la guerre.
Cette lutte des femmes, la Grande, la bien plantée, enracinée dans le sol de ses pères, la conduira sur les collines du haut Beaujolais. La maladie mortelle de 14/18 lui prendra un frère. Elle lui amènera un amour fou, Tonkin-Légion. Et, plus tard, alors que s'organisent les syndicats et s'annonce le Front populaire, après que Rose, leur fille est devenue comme tant d'autres une "femme de la ville", c'est dans les ressources de la terre que cette paysanne ira puiser de quoi survivre.
La Grande porte en elle les racines féminines et familiales qui nous ont donné naissance.

Avec ce roman du terroir, ce roman de passion et de force, avec ces inoubliables portraits de femmes, Danielle Pampuzac a choisi de conter les fondements de note siècle et de ses guerres du côté de celles qui n'en veulent pas.


Ça fait très longtemps que j'ai ce livre dans ma bibliothèque, cadeau de ma Mamy.
J'ai bien aimé le début, quand on découvre comment s'organise la vie après le départ des hommes et des animaux pour le front.
Puis l'arrivée de son grand amour.
Par contre, j'ai trouvé que la partie sur les syndicats n'était pas très développée.
Ce n'est pas un livre qui me laissera un souvenir impérissable à mon avis, désolée Mamy.

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